10 juin 19 – De Carhuaz à L’entrée Ulta du Parc National Huascarán – 26 km (1581 km) – J68
Papa va mieux, il a bien dormi. Nous allons donc pouvoir pédaler aujourd’hui, direction le tunnel de la Punta Olimpica, le plus haut du monde à plus de 4700 m. Nous prenons le petit-déjeuner dans l’immense cuisine de l’hôtel et nous faisons même du jus d’orange avec les oranges que nous avait données la femme de Jorge.
Martin va demander, en espagnol, à la gérante d’ouvrir le portail, elle n’en revient pas. Nous disons au revoir et filons acheter du pain avant d’attaquer la montée jusqu’à l’entrée Ulta du Parc National
Huascarán. Ce n’est pas très loin, à peine plus de 25 km, mais il y a tout de même 1000 m de dénivelé positif.
La pente est douce, nous montons tranquillement, idem que ces derniers jours. Par moment, des épingles nous permettent de gagner de l’altitude plus rapidement. Comme toujours, des beaux paysages ! La route n’est pas très fréquentée, le peu de véhicules fait attention à nous.
A Shilla, nous passons à côté du tribunal. Puis nous nous arrêtons pour boire un coca et manger des bananes. La route n’est plus asphaltée, nous retrouvons le goudron après la fin du village !
Nous nous arrêtons quelques kilomètres plus tard pour la pause déjeuner. Des jeunes élèves nous espionnent de derrière un arbre, ils n’osent pas venir vers nous malgré les coucous de Martin. Au moment de repartir, il se met à pleuvoir. Décidément ! Espérons que ça ne va pas durer…
Ce ne sont que quelques gouttes qui tombent finalement. Nous profitons du point de vue qui n’était pas loin au-dessus de nous. Les sommets sont cachés par les nuages, c’est dommage.
Comme d’habitude, la reprise est difficile après le repas. Mais nous continuons notre ascension, il nous reste moins de 10 km à faire. Les enfants font la sieste. Les dernières épingles sont raides, mais c’est bon.
Nous voilà enfin arrivés, la pluie est revenue mais elle est assez fine, ça ne va pas durer. Le bureau est fermé, mais un homme est là pour ouvrir la barrière. Il fait partie de la famille qui tient le petit restaurant. Nous lui demandons si nous pouvons camper, pas de problème. Nous en profitons pour demander si nous pouvons dîner, toujours ok.
Nous installons la tente après les dernières gouttes et une bonne tisane. Il ne fait pas très chaud. Richard, le responsable, vient nous demander ce que nous voulons manger. C’est vite réglé, ils n’ont que des pommes de terre et des truites. Ça fera parfaitement l’affaire.
Dîner à 18h00 puis un peu de papotage avec Richard. Nous allons rapidement nous coucher, nous voulons nous lever tôt demain, une grosse journée nous attend !