4 juin 19 – De San Jose à Tanguche – 48 km (1372 km) – J62
Le petit-déjeuner est sommaire ce matin. Nous mangeons des petits pains et des bananes. Les enfants terminent le paquet de Chocapic et refusent de manger le blé/maïs soufflé que nous avons acheté la veille.
Nous achetons des fruits. Arrêtés devant un stand, Martin bouge un peu trop sur le vélo et le fait tomber. Plus de peur que de mal. Maman relève le vélo et le fait tomber de l’autre côté ! Décidément !
Il y a toujours beaucoup de circulation. Papa a mal dormi et a du mal aujourd’hui. Il supporte mal de traverser les villes et les odeurs qui les accompagnent. Nuevo Chao est accrochée sur le flanc d’une colline ! C’est impressionnant !
A Chao, nous faisons le plein de la bouteille d’essence pour le réchaud. Nous dégustons aussi deux tranches d’ananas achetées dans la rue.
Nous quittons la Panaméricaine et la grisaille pour rejoindre la piste en direction de Tanguche sous un beau soleil. Elle nous permet d’éviter 40 kilomètres d’autoroute. Ça saute ! Mais les paysages sont magnifiques, les montagnes autour sont de toutes les couleurs ! Il y a peu de circulation, c’est beaucoup mieux même si c’est plus difficile.
Papa plante la roue avant dans le sable et tombe. Le porte-bidon est cassé mais nous pouvons encore l’utiliser. Il a quelques égratignures, Lucas n’a rien. Tout va bien.
Il fait très très chaud. Pour le déjeuner, nous installons le tarp entre les deux vélos pour nous faire de l’ombre. Le vent est tel que Papa se dévoue pour tenir un des vélos afin qu’il ne tombe pas.
Nous avançons plutôt bien. Surprise, la route devient asphaltée ! Pour le plus grand bonheur des enfants, nous passons un tunnel.
Passée une sorte de carrière, la route retourne à l’état brut. Une bonne montée nous attend ! Au sommet, nous surplombons Tanguche. Il va maintenant falloir trouver où camper pour la nuit.
Nous rentrons dans le village pour nous renseigner. Une dame sort de sa maison. Nous lui demandons où nous pouvons poser la tente. Elle nous répond que nous pouvons dormir dans son salon. Certes, c’est sommaire, le sol est en terre mais c’est vraiment très gentil de sa part. Nous acceptons sans grande hésitation. Les toilettes sont derrière la maison à côté du cochon !
Dehors, nous nous faisons dévorer par les petites mouches. C’est insupportable ! Nous nous installons à l’intérieur et discutons un peu. Elle s’appelle Victoria, est mariée et a deux fils. Le plus jeune, qui a 24 ans, vit encore avec eux. Ils ont une plantation de maracuya (fruit de la passion). Ils louent cette maison durant la récolte et sont propriétaires d’une autre maison plus loin.
Pendant que Papa fait faire des tours de vélo aux enfants du village, Maman aide Victoria à faire la cuisine. Enfin, elle fait ce que Victoria lui laisse faire, éplucher les patates. Elle prépare du riz, des pommes de terre et du poulet. Ça sent vraiment bon !
Son mari et son fils de retour, nous passons à table. Malheureusement, le dîner se fera devant la télévision. Elle nous sert quatre grosses assiettes. Sur le coup, nous avons peur de ne pas tout finir. Nous lui disons que c’est trop mais elle nous dit de manger ! Le poulet est un pur délice. Nous sommes vraiment gâtés ! Et nous terminons nos assiettes !
Pour le coucher, ils nous sortent un gros matelas et des couvertures. Les enfants s’installent mais refusent de dormir tant que la télévision est allumée. Le mari finit par éteindre, ils se calment enfin… Nous pouvons dormir !
Il fallait mettre le tarp en voile pour se faire tracter par le vent ! 😉
juste un bisou et un coeur à chacun d’entre vous…
😘💖😘💖😘💖😘💖
papy Christian
ça faisait un petit moment que j’étais pas venu sur le blog –> bravo pour vos 1000 km
Toujours super de vous lire. Les photos sont trop belles.
Bonne continuation