16 mai 19 – De Cuenca à Cumbe PK11 – 37 km (721 km) – J43
Ce matin, nous disons au revoir à Myriam, Aurélien, Olivia et Eliott. Ils seront les bienvenus à Saint-Hilaire quand nous serons tous rentrés. Il est 9h30 quand nous remontons sur les vélos. Ça faisait longtemps ! Après une petite hésitation, nous décidons de passer par Turi au lieu de prendre directement la Panaméricaine. Ça nous rajoute 200m de dénivelé, mais nous passerons par une petite route pour commencer et en plus nous profiterons de la vue sur Cuenca.
Nous sortons très facilement de la ville, c’est toujours tout droit et attaquons notre première montée. Martin pédale bien !
Nous continuons sur cette route peu fréquentée, seuls les chiens nous dérangent ! Nous passons à côté d’une prison, il y a beaucoup d’émeutes en ce moment.
Avant d’attaquer la descente pour rejoindre la Panaméricaine, nous mangeons quelques bananes.
Sur la Panaméricaine, l’ambiance n’est plus la même ! Beaucoup plus de camions et de bus… Nous ne regrettons pas notre choix. Nous faisons la route sur un faux-plat montant mais le vent de face, Maman se met dans la roue de Papa. Il y a énormément de ranchs tout le long de la route.
Il est plus de 13h00, nous trouvons enfin un petit endroit paisible pour pique-niquer.
Il faut maintenant reprendre la route. Ça devient très dur, la longue pause de presque deux semaines se fait sentir ! L’altitude et le manque d’entraînement font que Maman a beaucoup de mal à avancer, Papa aussi. De plus, Maman a mal au genou gauche… Nous avions espéré une étape d’une cinquantaine de kilomètres et 1100 de dénivelé. Finalement, arrivés sur le plat intermédiaire dans la montée, Maman prend la décision de s’arrêter et de chercher un endroit pour camper.
Nous demandons à une tienda (un tout petit magasin), la femme nous oriente vers une maison. Dans leur jardin, ils ont de la place mais ont peur que leur chien morde les enfants. Mieux vaut ne pas prendre de risque. Nous trouverons au final un emplacement dans un pré au sein d’une ferme. C’est au bord de la route, mais ce n’est pas grave !
Nous montons la tente, Papa prépare à manger pendant que Maman roupille. Nous mangeons le quinoa dans la tente et filons au lit. Il est à peine 20h00.
Une journée difficile au final, mais c’est bien de reprendre les vélos !